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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:39
Repue, ses plaques tièdes
La cuisinière en mode veille
Lance ses dernières lames de chaleur
Sur le couvert de verre épais
Sur mon armée de briquets
Une collection hétéroclite
Que je pense à débarrasser
Nid de poussière, nid de pensée
Qui me rappelle chaque flamme.
Quelle drôle d'idée dans le fond
Sincère pensée à mes matrons*
Dont j'ai volé un peu de feu
A défaut d'en garder la flamme.
Jauge du regard mes belles conquêtes:
Trois Zippo de sombres tournures
Pour les trois cuires assermentés;
Deux jolies pochettes d'allumettes
Pour les fumeurs occasionnels;
Un bic en corps de femme
Pour le rital vagabond;
Un laser sec depuis longtemps
A force de tourner ses gonds...
Les autres sont un peu en reste
Comme les quidams en mal de sexe
Qui m'ont laissée un peu en reste
Non moins sans arrière-pensée
Quelle drôle d'idée dans le plafond
Que d'avoir allumé ces cons
Et celle qui me vient à la tête
C'est d'essayer un sans fumée
Parce qu'à force d'en voir certains
S'allumer sur d'autres conquêtes
J'imagine bien qu'il est malsain
D'être pick-pocket d'allumette...

*Matron(s) : Masculinisation du nom commun  féminin matronne(s)

04/02/2009 

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour à Des Saisons, des Amours

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:38


J'ai dans la tête des sons, des couleurs
Qui dans la nuit me hante et me font peur
Mon esprit tel une machine à vapeur
Fume et brûle de toutes ces lueurs
Il s'élance sur des rails trompeurs
Qui viennent des profondeurs
et me mènent - quelle candeur -
Vers un futur, somme toute, meilleur.



16/11/2007




Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Spleens


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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:37

Brave compère, ce soir je lève
-A triste sire faire bonne mine-
Un verre ou deux pour l'amitié
Et plus si soif d'intimité

Que les bulles fraiches lèvent les vers,
Ils sont tapis dans les buissons
D'épine-vinette, mais à foison
Je lève mon verre à notre hiver !

Et d'un franc-torve je me rassure
Que j'écrirai même sans rature :
A notre soif, à nos fêlures,
Buvons ensemble notre cassure...

Mais dieu-compère ces mots bouillonnent
D'un amour-tonne, me désespèrent :
J'écrivais bien avant ta pomme
Et je bois seule à mes chimères.

Brave compère, mon âme seule,
A âme-sœur le choix des drames :
Donne à mes vers toute leur misère;
Remplis mon verre je déraisonne!

Que mes pensées d'alambique
Tournent tes sens me rabibochent :
J'étais la nymphe, je suis échue,
Les pinces en l'air dieu me pardonne

Mon dieu-compère, mon âme-sœur
Laisse mon cœur boire ta santé;
A défaut d'y trouver les clés:
Vautrer mon cœur chez Morphée.

Santé !!!

03/02/2009

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour à Des Saisons, des Amours

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:35


La vaste bibilothèque de mes idées
S'enflamme, sous mes yeux, comme du papier.

Des Papillons noirs obscurcissent les airs
Et scintillent, et brillent, et rougissent
Des flammes dansantes les caressent,
elles crépitent, brûlent et consument, vengeresses.
Tandis que mes mots bleus, en cendres tapissent
Et s'amassent sur des tertres de pierre.

Pyromane, esseulé dans mes pensées,
J'ai mis le feu à tout ce que j'ai rêvé


15/11/2007

 

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Nuits de Colère

 


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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:33

Ô Lune épileptique
En cette nuit si claire
J'offre mon cœur sincère
A ta tendresse cyclide
Tournent les runes de ma bohème
Comme les rimes des mes poèmes
Ce soir ma belle je prêche
A ta lumière éphémère
Ton visage triste me sourit
Et mon âme tremble en te voyant
Elliptique un poil bipolaire

Jouons ensemble ma tendre muse
Regardons la Terre se mettre à sang
Retiens tes vagues, laisse-la aux cendres
De ses viles armées
Laisse les flammes lécher tes yeux
Laisse la fange te caresser
Du bout des ailes

Couchons la lumière-chrysanthème
Sur les prochaines chrysalides

03/02/2009

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour aux Jets Improbables

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:32


Imaginer un fruit
Sans une égratignure
Qui n’as pas l’air mur
Vert de gris à l’extérieur
La peau douce comme une fleur
Vert, c’est sa couleur
Il n’est pas brillant
Et pourtant succulent
Lorsque dans sa chair,
C’est un mystère,
Aux teintes d’aquarelles
Vous mordez à pleines dents.
Kiwi pastel



15/11/2007


Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Inclassables

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:28
Sur la place pavée
La brume coulait toute en langueur
De leurs mains sèches les platanes arrachaient
Au vent la bruine
La laissant choir mollement
Sur les statues de marbre
Idoles abandonnées
Dont les dorures grattées
En miettes s'éparpillaient
Dans le temps
Adorées
***
La cloche retenait son souffle de cuivre
Du haut de son perchoir un coq-girouette perçait de son regard
Les fantômes du jour
La belle mariée de riz lapidée
Le cercueil amouré
De deux mille roses fanées
Et de larmes
***
Laissons dormir la place
Laissons assimiler
A ce lieu son audace
De n'être qu'une place de glace

03/02/2009

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:26


Découvrir à l’ombre de la soie
Un cœur à vif, émerveillé.

Merci

Découvrir aux jours de l’oubli
Douce fleur, tendre matin
Découvrir encore, dans un ciel inouï
Les spasmes violents de l’effroi

Merci

Découvrir, toujours entre tes mains
Une simple et saine tranquillité
Découvrir enfin, dans tes yeux éblouissants
Ce que la joie à d’évanescent

Merci

Merci...


14/11/2007

 


 

Retour sur Manteau de Nuit

Retour à Rêve d'Idylle

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:26

De simples taches disloquent
                                  Les âmes en bris de verre
              Coulent des ponts, qu'îles fragiles
Brumes célestes, et sans compter
                          Tombent les mots en éphémères
                   Virevoltent les regards dorés
Qui las de soumettre aux volontés
                                       Libère ses mots de plume-braise

Qui
Laissent les enfants battus

S'oublier sur le palier
Laissent les chiens apprivoisés
Mordre le vent de dents
De verre
Qui
Tranchent les cordes des pendus
Se balancer avec les anges
Tranchent les poings agrippés
Se raccrocher au parapet-
Poussière!

 

Accorde-moi
             Rien qu'une erreur
                       Juste une valse
                                  De belles pensées

                    Sourire au drame
            Cracher au ciel
Courber le cœur

Dansons mon ange !

 

                           Fangeuse en masque de remords
          Ses yeux de glaise se heurtent
Aux soupirs mornes des tumultes
                       D'un golem en souffle de mer.


Dans la lignée "Parasites"

02/02/2009

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour aux Jets Imporbables

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:25

Vert de gris, ton étoile brillait.
Vers le lointain, suintait un arbre,
Et son odeur, partout, nous inondait
Souvenirs fugaces, gravés dans le marbre.

Aujourd’hui encore, parfois,me revient
Des images, des couleurs, échos macabres
De nos joies, nos douceurs, puis plus rien.

Solitude je t’aime, toi qui jamais ne refuse
La compagnie du plus simple qui soit.
Toi qui, jamais; jamais ne s’aperçoit.

J’attend encore le jour que l’on me perfuse
Un peu de la sève de ces moments magiques
Que l’on me donne la fève de cette scène tragique.


14/11/2007

 

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

 

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