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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 22:47

   Sur des dizaines de pages
        Des parasites, noirs, secs d'encre
                Qui n'ont pas de sens, pas d'os
   Des bouts de métal fichés dans les chairs
   Ou des crins de Sental figés dans la terre

Nous ne sommes rien

    Que des mots et des vapeurs indécises
           Profilant sur nos vies des sourires ternes

Qui se fixent

Pour trois mots

Je t'aime

Et qui ne changent rien

   Demain nous dormirons seuls et nos dos voûtés
        S'entichent du poids de nos peurs
Seuls
   Comme l'enfant que nous étions
Prostrés
   Sous nos bulles d'espoir farouche

Danseront
Sous nos pieds de verre
Des Jocondes au regard glacé

Qui sourient

 

   Sur mes mots avortés qui s'enlassent
         Tombent les miettes d'un amour las
Qui s'effrite
   Au couchant d'une lune pleine
Qui s'invite
   Avant de disparaître

Lire encore "Éphémères"


19/01/2009


Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour aux Jets Improbables

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