Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 13:21

Il est tant de monde dans mon esprit,

Tant d'étoiles, de firmaments,

De sourires et de blessures,

De voix fortes, de conjectures

Qui hurlent et dansent et tournoient,

Chantonnant doucement parfois,

Mais jamais ne se taisent pour autant.

 

Est-ce la folie ce doux murmure?

 

Juste une façade avant le marbre,

Pour que le vent glisse dans les arbres.

L'ombre d'un saule pour mes absences,

Un peu de silence pour mon errance.

 

 

Iraenocte

Allez aux spleens

Partager cet article
Repost0
19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 15:58


J'ai vu le jour sous un grand chêne
Écrasé de puissance et de majesté
Nul n'as su que j'étais né
ni dieux, ni fées sur mon berceau penché
Aucune étoile pour m'éclairer
Ni goutte de pluie pour m'abreuver

La vie est pleine de promesse m'avait-on dit
Elle n'en tient aucune sans poésie
L'âme salie, le cœur trahi
Son don ne fut que mes chaines

Dans les cieux éperdus, tel goéland
Aux horizons lointains des océans
Aussi vaste que soit mes élans
Perdu dans les méandres du tourment
Je reste, encore et malgré tout, un gland!


19/03/2010

Retour au manteau de nuit
Retour aux spleens

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 20:29

Tellement de sel et tant de larmes
Tellement de peine et tant de drames
Tellement de voix dans mon linceul
Suis-je donc le seul à être en deuil?

Et quoi? Est-ce là ma punition?
Qu'il n'y est aucune autre solution?
Que d'aventure, il n'y est que déconfiture?
Est-ce moi que la vie défigure?

Soyons fou, qu'importe, j'ai peu vécu.
Vivre au plus vite et vite périr
Estomper le soleil, ton regard s'est tu
Pleurer, crier, mais ne plus rire
Libre, simple, moi, vide et nu

Baladin céleste, boutentrain funeste
A la source où s'abreuvent les égarés
J'irais vomir mon encre et mon sang
Noyant mon âme aux ondes desséchées
Manger le sables des rêves d'antan
Oublié là, mes ires pantelantes
Chanter les fées perfides et sifflantes

Aux feuillages mordorés, j'accrocherais ma peste
Aux lueurs de la lune, le corps pendant
Balançant de gauche et de droite
Bercer de pluie aux heures moites
Hochant doucement aux grès des vents
Les mains crispées, le col tordu
La panse percée, les bras fendus
Flottant dans l'air: un chant de misère
Suintant des chairs: ces quelques vers

Cette corde tendue, fut mon salut.



12/11/2009


Retour au manteau de nuit
Retour aux spleens

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 11:32
J'ai trouvé dans mon cendrier
Des morceaux de rêves écrasés
Paradis artificiel parti en fumée
D'herbe grasse et de coton maculé

Sur la table basse de la poudre de fée
Restes oubliés de folies effrontées
Un cachet souriant sur le bord de l'évier
Suffira peut être à m'encourager

Une fée verte me pourri la tête
Une tisane d'opiacée mettra fin à la fête
Mais ce soir c'est ma finale
Je me sers une infusion de digitale


03/10/2009

Retour au manteau de nuit
Retour aux spleens
Partager cet article
Repost0
30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 02:11

Te souviens-tu, ami, des jours glorieux?
Où nos pas gaiement chancelaient?
Aux rythme d'un divin balai
Nous guidant vers nos vœux

Il me revient c'est bien vrai
Quelques images de plaisir ingénu
Quelques bribes de souvenirs saugrenus
Il semble que grain soit devenu ivraie

Ah... Mon ami qu'as tu fait?
Que sont devenus tes rêves?
Et les mots que tu jetais aux vents?
Et les vers que tu léguais aux femmes?

A quoi bon le cœur s'il n'a plus de flamme.
Son Amour perdu à jamais,
Le brasier s'est tari sous le temps

Assez de tes questions, je t'en prie
Assez, mon frère, je t'en supplie
Laisse moi au moins ce rêve.



Retour sur manteau de nuit
Retour aux Spleens
Partager cet article
Repost0
21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 07:12



J’ai mené sur une charrette

Ma raison à l’échafaud

Pendu, haut et court, et sans trompette

Elle n’a que peu luttée, il faisait beau

 

J’aurais voulu, chevalier émérite

Sauver d’un fou ce frêle esquif

D’un destin qui s’effrite

Voile déchirée battu aux récifs

 

Point de salut à l’agonie

Juste sa voix, et puis l’oubli

Mais pour la vie, pour l’amour

Il n’y aura plus d’autres jours

 

C’est l’âme et le cœur en berne

Que je revêts le deuil

Et si cela vous consterne

Rendez-vous dans mon cercueil

21/06/2009


Retour sur Manteau de nuit

Retour aux Spleens

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 23:01


Merveilles des astres sur la terres descendues,
Clarté aux milles étoiles viennent perlées
Sur vos joues lorsque la joie trop immense
Vous emporte vers des cieux pour moi inconnu
Lumière de vie, obscure passion qui me pousse
Par tant de mélancolie vers l’envie de vous.
Étranges ombres aux corps fluides et doux
Comme la mousse sur la peau.
Vide ce calice de ses semences
Et sur ce, entrons en effervescence
Pour que la vie soit immense
Vive l’enfant de la nuit
Qui ose toujours sans bruit
Demander—enfant gâté—
Ce dont l’envie le presse
Ce dont la vie l’empresse
A vous merveilles de lumière
Vous que l’ennui n’oppresse pas
Vous
Vous
Vous...


07/04/2008

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Spleens

Partager cet article
Repost0
19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 01:46


Se peut-il, que dans ces rues sans nom
Vous vous perdiez, parfois, avec raison?
Que vous apportent donc ces ballades feutrées
Où le temps et l'espace semblent s'être éclipsés

J'y trouve, ma foi, le repos et la paix.
Un silence, un manteau, en fait: la sécurité.
Je m'y sens à la fois Homme et benêt
C'est dans cette solitude que je me repais

Seriez vous, par hasard, une étrange créature?
Vampire peut-être? Comme c'est troublant,
De vouloir être un sot, et un Homme ce faisant!

Je n'entends rien, mon pauvre, à vos conjectures
je n'ai que l'émotion mélancolique
Et me plais dans ces ambiances poétiques


06/01/2008


Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Spleens

 

Partager cet article
Repost0
19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 01:24


Les Âmes  tels des vitraux
Voient passer les jours
Des anciens Amours
Voient passer les nuits
Des longues insomnies

Doucement leurs couleurs passent
Les pétales lentement s’entassent
Aux pieds salis de l’espoir
Au fond de la nuit noire

La vie s’écoule
Les Amours s’écroulent
Et perdus dans la foule
Jamais on ne se souvient, ami.
Que l’on est seul face à l’ennemie...


11/12/2007

 

 

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Spleens

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 01:09

Il est en chacun de nous des rêves meurtris
Des démons que nos âmes habitent et protègent
Des femmes souriantes aux regards d'agonies
Des plaies que l'angoisse et la folie allègent

Nos vies ont un goût de solfège
Pleines ou déliées, en bémol, Déchaînées
S'étalent sur le papier en notes colorées
En quelques temps esseulées, enfin s'abrègent

Simulacres déguisés qu'égrènent les vents
Rions ensemble à la table des chagrins
Crions souvent dans le satin de nos écrins

Pleuront encore à l'aube de nos châtiments
Aux esprits torturés, aux danseuses assoiffées
Je ne suis qu'une ombre qui s'est ensoleillée


09/12/2007


Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Spleens

 

Partager cet article
Repost0