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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:06


Prenons un thé brûlant au coin du jardin
J’irais, pour toi, cueillir un peu de jasmin
Devant la roseraie, tes cheveux d’or m’éclairant
Je regarderais, une à une, éclore les fleurs
Ta peau d’albâtre caresser par la lune
Arrachera, à nouveau, les larmes des dunes

Allumons, sans tarder, les cierges de la voie lactée
Songeons ensemble à ces instants de bonheurs
Crions, d’une voix, dans la douceur enveloppés
Nous y passerons le jour, tes yeux aux miens
Nous y passerons la nuit, main dans la main
Nous y passerons la vie, jusqu’au petit matin.



26/04/2008



Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:05
Il y a dans mon ciel
Un gros coeur viscère qui pulse
La Lune s'est éclatée
Sur la pointe d'un fusain
La Lune git affalée
Dans un recoin de ma pensée
Les nuages en filoches
Noirs et coulants
Tirent l'horizon sur la colline
Glissent mon regard d'encre
Au pied d'un sycomore flanqué
A la lueur morte
D'un coeur pissant
D'un coeur pulsant
D'un ciel puissant
Ciel, mon coeur...

Le voilà à peine, né déjà mort
Et l'hirondelle s'endort
Et mes ailes cramées
Pendent en lambeaux noirs
Crève, crève

Une étoile se file
Sur un creux vandale
Une chimère de sel
Longe le précipice
Dessiquez-moi toute fraiche
En pétales brûlantes
Le soleil s'accroche
A la croupe sauvage
De mon regard

Voilà mon coeur qui couche
Ses chairs noires sur les flancs
De marbre
Une perle d'écume s'allume
A la lueur d'une blonde
Et glisse sur le cuivre
D'un éclat  qui se courbe
Un rayon fauve s'invite
Fend mon ciel de lumière
Et vient percer l'entraille
D'un spasme nonchalant


25/03/2009


Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour à Des Saisons, des Amours
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:04
J'aime le nom que tu me donnes
Ton havre est comme un écrin
Tu conjugues le tempo de mon amour
Me rend glorieux, heureux de jour en jour

J'avance serein dans ta lumière
J'avance souriant crochant tes vers
Une perle en offrande, cadeau salin

Pour Chaque nuit, pour chaque jour,
Pour la vie, pour l'amour

J'aime ton nom quand il sonne
Allons ensemble, farandole céleste
Puisque le monde nous espère
Puisque mes larmes sont de joies
Puisque nous faisons la paire
Lorsque tes mots volent vers moi
Tu es mon fil, tu es mon port
Tu es tout ce que j'ai d'encore

Pour Chaque nuit, pour chaque jour,
Pour la vie, pour l'amour

J'aime nos noms lorsqu'ils résonnent
Et mon âme, mon esprit et mon corps
Ne saurait être autre que tien
A chaque moment, à chaque geste
Brode ton silence, ton coeur auprès du miens
Que tu sois reine ou bien princesse
Je t'adore, ô ma déesse

Pour Chaque nuit, pour chaque jour,
Pour la vie, pour l'amour


16/04/2009


Retour sur Manteau de Nuit

Retour à Hymne au Lilas
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:03
Quelques mots s'enroulent à mes boucles
Toison de silence au déni de l'attente
Le soleil s'y brûle sans fin
Coulant le charbon, l'esquisse dessein

Et mes mains courent sur le clavier
Mes yeux secs plient à la lumière
Mon cœur a faim, mes reins
Rejettent le dernier verre

Soie, coton, lin, fil de brume
Chantent les heures fracassées
La bobine s'accroche en rose
Plantée sur le haut de mes seins

J'ai le mal de toi

J'ai le mal de toi
Et les autres m'indiffèrent
Et les autres m'exaspèrent
Et les autres filtrent ma lumière

J'ai le mal de moi

J'ai le mal de moi
Et les autres que tu touches
Et les autres que tu couches
Et les autres pendues à ta bouche

Et le temps s'échappe

15/03/2009


Retour sur Les Feuilles du Lilas
Retour à Des Saisons, des Amours
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:02


A l'ombre d'une solitude de trois semaines
J'ai vu du fond d'un fauteuil racorni, Noël
Passé sur fond de vieilles rengaines
Et la nouvelle année, se croyant la plus belle.

J'aurais aimé, ma délicate, ma tendre muse
Que vous me visitiez, je vous aurais logée
Mais un lutin facétieux munit d'une arquebuse
Vous aura sans doute quelque peu retardée

Se pourrait-il que votre douce inspiration
Se soit tue? Trop de travail au réveillon?
Ou peut-être ce malheureux farfadet
D'un coup odieux et bien placé
Aura fleurit votre joli minois empoudré?

Mais je divague, allons ma très chère ingénue
Dites-moi la raison de ma déconvenue
Indiquez moi le sens de cette absence saugrenue
Puisqu'aujourd'hui, vous m'êtes revenue.



24/04/2008




Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Inclassables

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:01
Un mot sur quenouille
Panage d'andouille
Retors le voilà pèle
Mêle ses idées zèle

Un mot qui s'enroule
D'une langue maboule
Lapsus en sucette
D'envie de bavette
Laisser je vous lèche
Sur langue revêche
Alors je me lâche
Sur ton de bravache

Un mot sur pelote
Glissé sur quenottes
En poule déglutit
D'une boule en sursit
Ramasse les glands
De chêne à présent
Retombe effeuillée
Et glisse de rosée
La pluie est mouillée
D'une langue vanée

Un mot contusionne
Sur boucle confusionne
Et prête conclusion
Que dire du fond...

11/03/2009

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour aux Jets Improbables
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:00


C'est sous les cieux d'une aube empourprée
Que chaque soir j'imagine ta beauté
La mélodie de ta voix s'alliant aux vents
Alors que les yeux aux firmaments
Je sais que la confiance nous unis.

Même si c'est l'impossible que je décris :

Pour un de tes gestes me ferais sculpteur
Façonnant ta beauté à la caresse de mes doigts

Pour un regard me ferais photographe
Immortalisant ton âme dans la soie

Pour un sourire me ferais enchanteur
L’accrochant à tes lèvres chaque matin

Pour te faire rire me ferais sténographe
Secrétaire en tailleur, ridicule néanmoins

Pour ton bonheur me ferais poète
Chavirant les phrases sans queue ni tête

Car c'est mon coeur qui ose en rêve
Imaginer, fantasmer sans aucune trêve
L'illusion de notre idylle secrète.



24/04/2008



Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 23:59
J'ai retenu sur ma plume cette perle incertaine
Parfois les mots me manquent et les vers s'oublient
Sur le creux de nos rêves j'ai jeté une enclume
Des pourquoi qui se mouillent et finissent de travers

J'ai laissé à l'écume cette étoile en gangrène
De ma voix qui se planqu', des sourires qui s'enfuient
D'un tourment qui se lève la douleur qui s'allume
Des pourquoi qui me lient et consument mes chairs
 
Le silence alors coule
Sur le creux de ma joue
Le silence se glisse
De ma peine qui tisse
Le filet de souffrance
D'un fantôme en errance

CS
07.03
04.05


10/03/2009



Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour aux Graines de Lilas
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 23:58


Envie d’un café dans un lieu sans frontière
Envie de boire l’encre à tes yeux
Une saine tranquillité, simple félicité
Allumé une cigarette avec ton feu
Voir la mer en fermant les paupières
Et revenir plein de ton image
Savoir que ce n’est pas un mirage
Le temps et l’espace s’étant éclipsé
Finalement je prendrais bien du thé



23/04/2008



Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 23:56
Une ombre file sur la marée
D'une aile lisse le vent
L'écume tisse sa liberté
Que lui importe le courant...

Goeland part à la pêche
De toute son ampleur
Trouve le poisson revêche
Ne reste qu'un vers à sa hauteur

Le bel oiseau part à la chasse
Se met en quête d'une oisèle moins tenace

Mais l'oisèle est tombée
D'une étoile, sacrifiée
Au vents polaires de la mer
Il ne reste d'elle, misère

Qu'une plume sans malice
Qu'un parfum éther
Brûlant sans délice
D'un quatrain amer

Une aile plombée se coule
Sur les flammes tant priées
Préférant sauvage la houle
A la parure d'une écervelée

10/09/2009

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour aux Jets Improbables
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