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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:49

Envie d'un spleen doux-amer
De voir les cimes et les frontières
De pays si lointain: folles chimères.

Conglomérat de sens aux maux incertains
Qui me prennent parfois par la main
Et m'entraînent les yeux embrumés
Au sommet de cavernes sans lumière.

Mais par quels sentiers suis-je passé?
Me serais-je, par hasard, égaré?

(Me voici gravant à l'encre de ma vie
Des mots, sans goût, d'une fadeur infini)

Aurais-je seulement rêvé ces je t'aime?
Ne serait-ce pas du pareil au même,
Que d'hurler auprès d'un lieu sans porte?
Qu'en sais-je et qu'importe!

Je laisse glisser ma danseuse, ma plume.
Comme une automate, une machine à vapeur,
D'écritures instinctives en envolées délirantes,
Elle file sans but sur le papier flétri
Elle s'effile, se défile, comme l'amour à mon coeur.

Je me demande si ce ne sont pas des pleurs.

La compréhension imaginaire d'une langue ahurie
N'aide qu'à l'oubli d'une idée inconsistante.
Poésie est-tu là? Poète? N'y songe même pas!

Expurgeant les mots; expiant les phrases
Vidant le presse-papier de mon emphase
Je n'ai rien fait d'autre ce soir
Que d'avoir foi en mon désespoir.

(Je m'amuse, m'abuse, m'enfume et assume
Mais cherchons toujours plus loin...)

Dans les tréfonds tortueux d'un monde d'extase
Dans les ressacs moribonds d'oubliettes centenaires.
Kaléidoscopes couturés de souvenirs rapiécés
De pierres à demi taillées, d'images grabataires,
De pensées perdues et de rêves sans fin,
Sans omettre, bien sûr, une dose d'horizons clandestins
Se perdant dans les tombeaux de mon pourpoint.

Dévergondé et dénudé au procès de mon infamie
Pliant sous les coups de vos cacophonies
L'esprit vide, le corps meurtri et tellement las!
Je céderai, cette nuit encore, à mon insalubre folie.

27/11/2007


Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Spleens


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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:47

Il n'est rien de plus beau...

Que les étoiles constellant ton regard,
Ce lac aux eaux claires miroitantes,
D'où parfois, des moussons émouvantes
Inondent tes joues, noyant ton fard.

Que le sourire accroché à tes lèvres,
Demi-lunes sensuelles et entrouvertes.
Elles ont, je m'en souviens, un goût de découverte,
Accaparant mes sens et me donnant la fièvre.

Que la douceur insouciante de tes caresses,
Me rappelant la chaleur de ton étreinte,
Les baignades dans cette mer sainte,
Tout ce que tu as de coeur et de tendresse

Il n'est rien de plus beau...

Que nos moments de joies,
Que nos envols grivois,
Que nos chahuts dans la soie,
Que nos soirées d'émois,

Maintenant, qu'il ne reste que moi
Je te le dis une dernière fois :

"Il n'est rien de plus beau...

Que toi."

23/11/2007



Retour sur Manteau de Nuit


Retour aux Hymnes Au Lilas


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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:46

Les remords se meuvent
Dans les tourments faciles
Coulent dans les perles
D'encre docile
Se perdent au firmament
D'une nouvelle planète

Tournent les têtes
Sur les mannequins graciles
Sous les ponts de leurs hanches
Sur la pointe des épaules
Tournent les têtes
Pour quelques broutilles
D'os et de sang
Pour le regard habile
D'un vent de poussière
Que le regard habille
Ou dévête selon

Les remords aiguisent
Leur plume d'idylle
Ondoient dans le torrent
D'une nymphe aux longs cils
S'égarent sur le passage
D'un cheveu de comète

05/02/2009

Retour sur Les Feuilles des Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:45

Au clair-obscur de tes yeux
Retiens moi si tu peux, si tu le veux
Des coups de couteaux qui transpercent
Des bleus à l'âme qui déversent
Ma folie, mes envies, mes insomnies
Purifiant mes plaies et mon esprit
Aux feux vengeurs des regards de mépris.

Mes lèvres, ce soir, resteront closes
Sous la torture, à chaque brûlure
Pas un bruit, pas même un murmure
Me noyant dans le silence d'idées moroses:

Ton souvenir, ta peau, ton souffle
Ta voix, ton choix! Je m'essouffle,
À te ressusciter à ma mémoire
À me remémorer nos nuits noires
Comptant le mal, le bien, le souverain.
Énumérant les soupirs, les sourires, tes fous rires.

Je ne sais plus que souffrir.

C'est de l'intérieur, de ces légers écrins,
De ces îlots de toi aux contours divins
Que s'élèvent les cris de mon agonie.


21/11/2007

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:44
La dernière...

...Rechute
Emmène-moi avant que d'autres
n'emmènent mon corps,
J'ai mal, les murs sont blancs,
les voix m'empêchent
De m'endormir, de rassurer
Mon être plié;
J'ai voulu trop bien faire,
J'ai voulu garder ma tête,
Et me voilà...
au seuil des brumes ;
Mes yeux regardent mais ne voient pas,
J'ai trop voulu croire de raison,
J'ai trop voulu laisser mes doutes
Entre les mains de ma folie...

Je suis à bout et j'entends dire
ceux qui se disent de mon côté:
-Prenez-la vite, enfermez-la
-Psychose
-C'est pour son bien
Viens me chercher, j'ai mal au cœur,
je vais verser, mes larmes m'étouffent.

J'ai trop voulu apprendre à vivre,
j'ai oublié que j'étais morte,
Et ceux qui disent que je suis folle
ne connaissent pas la grande douleur
de ces jours quand tout est gris
"parce que le noir m'est interdit"
De ces jours gris quand rien ne sent
quand les étoiles perdent leur éclat
que ces jours sombres n'en finissent pas

Dépression

A genou, je te supplie, j'ai mal et je tremble...
Et tout autours me soutiennent et me poussent
-Laissez-moi !
A l'asile vous m'enfermez, mais je meurs
Sans soleil et sans air, je m'étiole
Pitié ne me laisse pas
mourir encore une fois,
J'ai perdu mes ailes, mon chemin de cailloux
Dans la lumières des autres ma demeure est tombée

J'ai voulu trop d'amour

J'ai voulu trop de murs

Et je sais mon erreur, mais je flanche
Pourvu qu'il ne soit pas trop tard

Espoir

Je prie un dieu(!!!) qui n'y croit pas

Brulez-la !
Qu'elle réchauffe de son corps les amis venus voir
La chute de l'enfant sauvage
Fragile, docile, précoce
Ils n'attendaient donc que cela ?

Paranoïa

Ma tête encore ressent l'erreur
Mais mon être s'y prend,
J'ai peur et j'ai froid,
Et ces cris que je n'entends pas
Et ces larmes qui m'étouffent
Prends-moi ou laisse-moi
Mais je t'en prie, décide-toi !

daté de novembre 1999,

Texte ressortissant de mes cartons,
J'ai changé la ponctuation, tout y était en bloc,
Et bien sûr corrigé une petite faute d'orthographe,

Un "D" minuscule à Dieu, j'ai dû oublier de le vouvoyer depuis...

05/02/2009


Retour sur Les Feuilles de Lilas

Retour aux Graines de Lilas

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:43


Tout de noir et de blanc je te vis
Ombre délicate avançant à pas de loups
Mélancolique odeur de ton sang
Sur la langue. Nuance de gris.
Profondeur ajustée pour flouer le temps
Tu as ris. Brisant le silence et vers nous
Tu tournas les yeux
Murmures inconscient tu te fit douce.
L’impatience perlant, la feuille tomba
Empresser de toucher le sol, elle virevolta
Et ,sans fracas se posa dans le silence.
(Voici venir l’enfant). Oh! Ah! Hi! Cri –t’elle.
Bleu, rouge, vert sont ses vêtements.
Son parfum de fleur et le vent;
Caresse lentement mon visage.
Qu’elle est belle cette jeune pousse,
Ploc! Une flaque; une goutte légère
Elle vole et saute sous son ombrelle.
« Approche toi plus près de mon rivage,
Douce feuille, jeune pousse, tu es l’essence
De mes vœux »



20/11/2007



Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Spleens

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:42

"Sois confiant, brûle maintenant, demain tu auras peur de la flamme"

"Tout passe, il ne reste que la peur, ce que certains nomment sagesse"

"Avec l'âge, les plus chanceux savent qu'il faut faire d'une faiblesse la plus belle arme,
Les plus sensibles sauront comment y arriver "


Paroles laissées à ces petits coeurs en vadrouille,
Pour faire front au courage dont on les abreuve


04/02/2009

Retour sur les Citations                  Texte Fragile

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:41

Ne plus voir le ciel,
Juste entrevoir l’émotion.
Distinguer en petites taches,
Dégradées de l’orange au vermeil,
L’étreinte d’une candeur lâche,
Abandonner le masque: Trahison.
Lui dire bien en face,
Ce que la vie a de raison.
Oublier toujours, le sucre et le miel.
Ne plus se souvenir du tempo de ce son
Ne plus imaginer l’odeur de ces merveilles
Qui à chaque pas , se passe
De l’élan et de la passion




18/11/2007


Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:40

Il y avait dans une belle boîte
L'amour en cage évidemment
Tous les tourments d'un beau serment
Et les cachets qui vont avec

Sur le sofa un vieux pancho
Un nid de poil entre mes chats
Une lueur grippe mes rideaux
Un courant d'air dans mes cheveux

J'avais fait un pari idiot
Sur une tête que je regrette
J'ai pris mon plus beau vague-à-l'âme
Pour ces rimes toutes en chanson

Piquée d'amour ou bien du reste
J'arrime ma tête au garrot
L'habitude sait faire le reste
Et je reprends mes illusions

Sur le sofa je n'ai plus froid
J'ai goûté aux douleurs célestes
Et dans ma tête cette rengaine
Qui s'écoule encore dans mes veines

La mort ne me surprendra pas
J'y ai goûté, je n'ai plus froid
L'habitude sait faire le reste
Et je repars tout en chanson

La belle lettre que je vous laisse
Ne regrette pas son cœur terrestre
Elle sait juste dire sans façon
Qu'on ne juge pas une chanson

Sur le sofa un corps défait
Que je regarde du coin de l'âme
Sur le sofa je n'ai plus froid
Et je vous laisse ma plus belle lettre

04/02/2009

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour à Des Saisons, des Amours

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:39


Diamants, rubis, topaze
Je m’abandonne à l’extase

De tes mots, de ton souffle
Ton regard sur ma peau me touche.
Contemplant le vide, je souris.
Et tu ris, brisant la pénombre silencieuse.
Emporter par la fougue
Je te regarde, et tu retardes
L’étreinte de nos pensées
Qui s’envolent discrètement,
se rassemblant s’évadent.
Elles nous encercles, créant le trouble
Perdant nos sens et nos esprits, liant nos vies !

Enfin !C’est fini...

La mélodie de nos yeux, brisant la danse
entame son chant et nous berce sans fin

Je t’abandonne à l’extase
Diamant, rubis, topaze


17/11/2007

 

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

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