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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:13

Je suis en manque, ne m'en voulez pas
Je rêve en secret du kama sutra
Et je rigole avec ces vers
Ma pomme usée voudrait d'une paire
De bras
Musclée
Pour retenir
L'écho du matin
Tendre des muscles oubliés
Qui pleurent dans les draps froids

Moi l'anonyme derrière ses poèmes
Se fait grue sous les étoiles
Petite averse mouillée du matin
Je suis en manque, ne m'en voulez pas
Si je ne cherche pas le grand amour
L'amour est mort, j'en fais serment
Cachée derrière mon écran
L'amour est mort, mais le corps chaud
Cherche la chaleur d'un autre corps
D'étreintes serrées et de sueur
Ciel mon honneur !
Tout en silence, juste le souffle
Haletant

Comme si c'était
Une première fois
Qui s'attardait
Une seconde fois
Et qui revenait
Une troisième fois
Pour tomber raide
La dernière fois

Mais vous riez ? Il ne faut pas
C'est dramatique d'en être là
A laisser déborder ses rêves
Sur la toile de ses poèmes
C'est pathétique et dramatique
De rêver les yeux ouverts
D'une simple paire de bras

26/01/2009


Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:11

Sur sa croupe, coûte que coûte,
Je m’accroche et embroche
L’assaillant.
Fièrement, j’écoute
La succession des croches
Et décoche de douces mélodies.
Ma lame est vive,
Mon sourire narquois,
Et mon glaive, autant que ma voie,
Est sanglant.
Autour, et derrière moi
Fusent des agonies
Qui dans l’air survivent
De ce chant cinglant


10/08/2002


Retour sur Manteau de Nuit


Retour aux Nuits de Colère



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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:08

Entre deux clopes chercher à comprendre
Ce que demande un fond de tiroir
À garder dans son ventre les vieilles histoires
Entre deux clopes dans une chambre froide
Imaginer une nouvelle histoire
Un lit moins vide juste pour un soir
Entre deux clopes jeter les images
Qui se raccrochent aux vieilles histoires
Alors ça drague sans se convaincre

Et ce putain de tiroir,
Qui nargue mon petit cœur
Tout tuméfié des autres soirs
Dans cette putain de chambre froide
Les chats qui squattent un lit défait
Pas plus défait que mon gros cœur
Qui se raccroche aux vieilles histoires

Entre deux clopes, un verre de Jack,
Un ciel pourri de prières
Genoux à terre.
Entre deux clopes les rides qui viennent
Et la bougie qui me rappelle
Que la suivante risque de me plaire.
Une dernière clope pour me convaincre
Que le sommeil frappe mes paupières
Et qu'il me reste toujours mes rêves.

25/01/2009

 


Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:08

J'ai vu des jours d’idylles dansantes
Des nuits maudites que le printemps enchantent
Des vals fleuris et des prairies chancelantes
Des rêves d’oublis aux couleurs de l’amarante

J’ai pleuré souvent sans verser de larmes
Ris tout autant, sans pour autant sourire
Aux souvenirs heureux des tes charmes
A l’écho de tes parfums et de tes rires

Traînant sur le chemin ivre de mes pas
Bousculant parfois un platane ou un bouleau
M’excusant peu, et ne buvant jamais d’eau
Je m’allongeais et la pluie m’échappa

04/11/2007


Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:06

Café Italien Bis / Le Retour Manqué

Il y avait dans la cuisine
(Je n'avais pas déménagé)
Un flottement tenace
Un parfum de vieux café

Il y avait sur la ville
Un petit manteau blanc
Et sur le sèche-linge
Une chaussette esseulée

Entre deux films les rideaux tirés
Comme le soleil était en grève
Un semblant de fausse attente
Et le temps qui se figeait

La porte restait silencieuse
Des rdv comme les habitudes
Qu'il aurait mieux valu taire
Garder l'empreinte du vieux café

Ça me rappelait l'hiver
Et le printemps qui l'attendait
Les journées sans fin
Les idées de fossés

Il y avait la nuit venue
Un téléphone qui apprenait à voler
Et sur le carrelage de la cuisine
Une gamine en colère

Il y avait dans la rue
Un vieux cadavre cabossé
Un souvenir jeté dans la neige
Pour en terminer avec ce café


24.01.2009



Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:04

Femmes plus belles le soir que le jour
Perles brillantes après que fut l’amour
Douceur quand renaît le soleil
Fond de teint, crèmes et rimmel

Dans la rosée, une fleur de bitume
Foule de sourires forcés, pincés, empruntés
Dans la journée un champ d’amertume
Pliant aux rêves, du retour des voluptés.

L’encre et la plume s’amenuisent
Comme une enclume, se tasse, se déforme,
C’est dans mon cœur, amie, que je puise
Et qu’à ton corps et ton esprit je donne forme.

04/11/2007

 

 

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:03

Je me levai un matin en vrac, les oreilles tirées
Entre mes tempes quelques vapeurs lentes traînaient;
Me levant je m'étirai, et mon cœur irradié se soulevait
Dans les brumes latentes d'une cuvette émaillée.

La piqure froide de la douche sur ma peau moite
Me rendait l'âme égarée entre deux piliers noirs,
Où dans le fond d'un verre un Iceberg en marée-basse
Languissait de retrouver un semblant de mer.

Le peignoir jeté sur les épaules je me secouai
Tirai du fouillis de linge une cigarette torve
Que je tentai d'allumer à la chaleur de la cuisinière
En évitant de me roussir les poils du nez.

Par les fenêtres ouvertes filaient les limbes bleutées
D'un univers parallèle que j'avais visité ;
Filaient aussi en flash les billets colorés
A mesure que je remontais le long de ma céphalée.

Je me demandais par quel miracle je tenais debout
Quand un bruit sec me cercla les sinus :
A la porte un huissier se tenait rigide et lunettes
Accompagné des uniformes en bonne et due forme.

Je me surpris à penser qu'enfant les boîtes aux lettres
Amenaient parfois de simples lettres :
Les petits mots sucrés de gomme pour les goûtés,
Et les belles lettres des cousines américaines.

La pauvre bête devait déborder de factures et d'impayés,
La comparaison entre elle et moi s'arrêtant au fait.
Je me retrouvai avec deux schtroumpfs et Gargamel,
Ma veste à leurs pieds rembourrée d'une ouate peu licite.

L'univers parallèle me rattrapait et le sol s'ouvrait,
Quand un des bleu se baissa pour la récupérer...
Sous mon peignoir un courant d'air glacé ;
Je tenais accrochée au chambranle et me jetai la première!

L'autre surpris ne dit rien, et l'huissier annonça :
Mme Béniton, la syncope me tenait le bras ;
Je désignai sur ma porte ondulante
Mon nom qui n'était pas celui-là...

22/01/2009

 

Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour aux Jets Improbables

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 22:58


Ecarlate les larmes coulant sur mes joues
Tachant mes mains souillant ma peau
Chaudes et collantes se craquellent
Me rappelle les immenses caravelles
Aux voiles de papillons et les châteaux
Des pays lointains. À force de rage et de ruse
Nous combattions. Levant haut les fanions
Brisant les os, brûlant les corps, dans les vapeurs diffuses
Violant, tuant, pillant jusqu’au moindre bijoux.
Encore et toujours, sans conscience nous avancions.
Et me voici vaincu, à genoux près du ruisseau
Cherchant dans l’eau, dans cette boue de mercure
Le toucher agréable des plus riches tentures
La chaleur douceâtre d’une femme, d’un baiser d’adieu
Seigneur, Mais qu’ont t-ils fait de mes yeux ?


04/11/2007


Retour sur Manteau de Nuit


Retour aux Nuits de Colère


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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 22:57

Il y avait dans le lointain
Une clochette tremblante
Les yeux plissés du matin
Et l'odeur du café italien
Celui qui coule sur la plaque chaude
Et qui roule en gouttes épaisses

Il y avait la première cigarette
Qui retient la première goulée
Le jeans enfilé frais et chiffonné
Les chaussettes éparses
Cachées sous le divan brassé

----

Il y avait les mots qui sont de trop
Et les regards brillants et coquins
Les regards des premiers matins
Et le soleil sous les nuages
Glissant sur le carrelage
Des journées d'automne
Qui se donnaient l'air
De grands matins printaniers
Mais qui n'en étaient pas

Il y avait les mots de trop
De trop mais les mots quand même
Quand les regards
Disaient le contraire

---

Il y avait dans la cuisine
L'habitude qui prenait l'air
La cigarette mouillée dans l'évier
Et l'odeur de la cafetière

---

22/01/2009


Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 22:53

J ‘ai vu naître des murailles
Grandes ouvertes, sur des entrailles.
Passer des funérailles
Sous un ciel empourpré

                                                   Je te veux à mes cotés

Des églises et des chiens
Tes yeux perdus dans les miens
Mais sans toi, il n’y a rien !
Perdu dans un monde abusé

                                                   Je t’espère à mes cotés

Pour des villes échafauds
Des soleils brûlant les peaux
Des nos âmes, tel des vitraux
Choix d’une vie sans  réalité

                                                  Je te rêve à mes cotés

04/11/2007

 

 
 

Retour sur Manteau de Nuit

Retour aux Rêves d'Idylle


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