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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 00:01

C'est si léger que ça s'entête

Volant déjà jusqu'à mes crêtes

 

Elles sont si blanches et le soleil

Jusqu'aux vallons s'y rêve vermeil

 

C'est si charmant, mes rêves pourraient

Si j'en avais poser leur craie

 

Bleu blanc ciel seul

Souffler dedans l'argile meuble

 

Bleu gris ciel tendre

Nos mains ensembles et l'infini

 

C'est doucement la nuit tenir

Jusqu'à demain la lune s'enivre

 

Ronde à mes lèvres c'est encore là

Irai-je en vivre je ne sais pas

 

Ronde à mes songes que je n'ai pas

J'irai les fuir si j'étais là

 

Bleu blanc ciel sombre

Elles sont les cendres

 

Bleu blanc ciel gris

Des infinis

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 22:33

 

Mon amour est-il mort il vibre dans mon corps

Sous les soleils déchus quand dardent les écores

Il y chante la joie, il y plante la fête

Dans les écorces rêches la sève s'y entête

 

Il n'est plus de secondes à compter d'un sommeil

Sans que les brumes y paissent parant de subterfuges

Elles sont les voiles perles nous trompant des écueils

Et glissent entre nous semblables à des figures

 

J'y coulerai les mats des navires de fortune

La chance des croyants sombrant à leurs bordures

J'y coulerai des heures dans la lumière dedans

Tandis qu'à ses frontières tant d'autres sombreront

 

Car en-dedans tout m'y essaime et tout s'y fond

J'y suis les yeux et les silences de chaque instant

Il n'est plus de parjure mon cœur intelligent

N'y voit qu'une figure aux crocs de la mousson

 

Mon amour est-il mort quand dorment les tempêtes

Traçant aux yeux des autres les brumes qui nous protègent

Eux qui rêvent figures de glaises et de fissures

Entre toutes augures de celles qui les rassure

 

Février 2012

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 21:43

 

J'irai d'enchaîne à chaque chaîne

Toujours aux nôtres tant qu'elles surviennent

Qu'elles m'y survivent ou qu'il advienne

J'irai de chaînes à vos enchaînes

 

Je côtoierai monts et pareils

Nos émotions et nos sommeils

La mémoire fauve des soleils

Aux soliloques des merveilles

 

Vos entournures n'y peuvent faire

Comme les failles je sais m'y plaire

Un tremblement à vos paupières

Sont regards vides que je vois clair

 

J'irai avant pour m'en défaire

Tapisser d'or vos courants d'air

 

J'irai alors tapir d'aires

Jusqu'aux solstices de vos fers

 

LAZ

Février 2012

 

 

 

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 23:37

 

Cents fleurs tombées

Un seul soleil

Et toujours nuit

Qui les essaime

 

Qui les conduit

 

Vent se déchaîne

Sépales mouillés

Quand nuit s'abîme

Sous la rosée

 

Sous mille perles

 

Brillent autant d'êtres

Que d'autres perles

Collier de nuits

Pour un seul ciel

 

Pour seul soleil

 

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 23:27

 

Ha ! Je dore mais d'or

Des fa y sont d'anse

Et d'où mes failles

Dans mes sourires

Sont les si taire

Des solitaires

Sans tout si plaire

Ils sont soupires

À nos merveilles

Chhhht

 

Nos monts à nos sourdes

Montent et glapissent

N'ont pas de mètres

Des altimètres

Dés juxtaposés

Pour s'en démettre

D'en chair

À cher

Si cher

 

Il souffle la décence

Murmure

Vête à s'y fondre

Absence

Faille

Hanse

 

Phrases claires

Agiles

Fragiles

 

13 Janvier 2012

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 23:21

Il y fait doux, courir dans un souffle
Sous les clairs bois des ambres où les larmes
Sont des ruisseaux aux côtes de mousse
Quand la biche paisse ses grands cils calmes

Il y fait bon, le printemps s'y traîne
En effluve fraîches, la brume s'y laisse
Doucement surprendre
Par les heures suspendre

J'y vois à midi les rondes espiègles
Des rayons posés sur les ailes tièdes
D'un charmeur aux lèvres d'une fleur
Qui s'envole pour une autre soeur

Il y coule parfois
La pluie en gouttières
Le long des lichens

Mosaïque reine
Le ciel s'y perd
Aux abord des bois

Rien n'y est abois, pourtant rien n'y freine
Les saisons s'y plaisent s'en reviennent pleines
Des lumières offertes au moindre des rois
Quand rien ne l'enchaîne aux orbes des lois

 

9 Janvier 2012

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 23:46
De la violence faite à l'amour
 
Plutôt que ma main pour prendre la tienne
Je pense aux réponses que violent tes peines
Que violent tes songes aux lettres qui peignent
De sombres écumes quand ton coeur saigne
 
Il saigne en puissance sur les gorges grises
Aux arrêtes cendres des roches et la brise
Qui douce s'abîme sans feindre de prise
Est un souffle tendre que rage méprise
 
La falaise en nage porte cents nichées
Qui toutes se crèvent les ailes percées
Prises de tempêtes tes notes violées
 
Tes rêves s'écument au loin des jetées
Et mes lettres songent aux heures livrées
À ton amertume des amours brisées
 
LAZ pour répondre au violon
20 Janvier 2012
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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 23:31

 

Elle s'étiole exsangue, les quais strient blafards

Allumant un cigare de poils et de brouillards :

Coulent geysers, l'espoir lacté épais grumelle

Goguenard, poussant à pic allumettes revêches;

 

Ritournelles lascives les cuisses dardées de trous noirs,

Béantissimes effluves salées douces, et nycthémères

Les portes s'enrôlent aux paupières serpentaires

S'enveniment, lumières sombres, et sitôt s'entre-claquent :

 

Deux pairs six sous et cent à la douzaine,

On y perd au pari quand Paris pense à jeun.

Jeudi sous d'autres tôles elle s'aspire, au néant

Des tâches éjaculées, à pesant bours déliés.

 

Sous les cliquetis des néons, structures des villes lumières,

Fantasmes spectres allongés, brutes aux portes des couvents,

Dorment à poings las les encombrantes luttes,

Pouvoir ecclésiastiques de cimes gargoutesques.

 

Déc. 2011

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:21

Musique du vent qui chante

En glissant raide le long des cordes

Pendues aux cous des hommes

 

La mort alors suffoque et les étrangle

Comme ils l'attendent

Et la refusent

 

Angoisse, douce supplique 

Ils semblent marcher, les hommes

Pendus aux potences qui les parjurent

 

Qui les étreignent

Les endimanchent

Dieu qu'ils sont beaux quand ils s'arrêtent

 

Musique, douce supplique

C'est le silence et l'éphémère

Que l'on retient, qui nous espère

 

Potence, et sans ta corde

Que deviendraient tes pantins

Musique du vent que rien n'enchante



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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:05

 

 

Ils étaient tous les sourires

Toutes les larmes, toutes les vagues

Les marées d'hommes et leur venin

Les solitaires largués, les îles

Et les tempêtes

Les cœurs fendus

Les jours de fêtes

Ils ne sont plus

 

Ils ont traversé quelque part

Un pont parent de langues de terres

Et tous mes frères ont disparus

Je suis restée à la fenêtre

 

Elle est percée, et coulent à flots

Les torrents d'armées suicidaires

Le monde a l'âme dé-solidaire

Ne suis-je qu'un morceau de verre

Ne suis-je que l'eau

Prise à la mer

Sous la lumière

D'un prie-tempête

 

Ils ont traversé quelque part

Je suis restée à mes rideaux

J'ai pris le large des sanctuaires

Ils ont coulé leurs idéaux

 

Ce sont des bateaux chassant l'écume

Entre des crêtes qui vont et viennent

Au gré des flammes et des tourments

Au gré du vent, des idées vaines

Des jours de fête

Des croque-mitaines

Des idées sombres

Et des soleils

 

 

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