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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 17:02


J'ai toujours eu besoin d'une égérie
Muse faite flamme, faite femme
Séchant les larmes fébriles de mon âme
Guidant mes vers assoiffés de vie

Tu es torrent, je suis falaise
Plus vif que la blessure de la braise
Érodant mon esprit et mes lettres
Rien ne saurais m'être plus chère
Que la volonté de te plaire

Au delà du jeu des peut-être

Tu restes reine en mes pensées
Sibylle divine, fleur d'alizé
L'Amour naquit et puis mourut
Mon cœur crevé sans toi s'est tut

Vestale, derviche, fée ou chimère
Sur quelques notes, esseulées en arpège
j'implore que mon existence, enfin, s'abrège.

Je meurs de toi comme je t'espère


19/03/2010
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 11:39
J'aurais voulu être femme

Faite fleur, faite flamme
Faite fragile et douce
Pleurs naissants en secousses
Qu'à ma présence le soleil se pâment

J'aurais voulu être femme

Esquif, comète, lune blafarde
Vivre comme l'on se farde
Mourir dans l'écrin d'un baiser
Vivre pour l'enfant à choyer

J'aurais voulu être femme

Ouvrir les cieux et la terre
Rire cristallin dans les éthers
Vibrante, pure et claire

J'aurais voulu être femme

Ce n'est que pour cette égérie
Qu'en homme, je lui dédie ma vie
Que je me voue à sa lumière
Pour son Amour, j'irais jusqu'aux enfers.


03/10/2009

Retour au manteau de nuit
Retour aux reves d'idylle
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 06:51

Où es tu mon ami
Ton esprit égaré
Auras perdu l'embellie
Des jours glorieux
Des vies brisées
Auras tu donc bu l’ivraie
Et ces voix au fond de moi
Fines et fluettes
S’arroge encore le droit
Se rappelle à mon cœur en défaite
Et comme j’aimerais te dédier
Les mots de mon sang
Les vers de mon âme
Mes veines alités
Cherche les fruits passionnés
Appelant ton amour
Ne voyant plus le jour
Mes nuits s’éclipse
Mes journée enlisées
Soyons encore un peu fou
Mon crâne s’évide,
Et cherche et s’effile
Ne trouve que désert
Aux sons du futur
Ne trouve que langueur
Aux chants de la peur
C’est à ta peau
Que je livre l’écho de mon imperfection
Je ne suis pas poète
Ni même prophète
Et comme l’oubli serait doux
Mais comment s’y résigner

Ô ma belle si j’avais su t’aimer
Je ne sais plus où aller
Aux confins de lieu sans portes
J’erre peux m’importe
Que la vie soit immense,
Elle est pour moi une sentence
Si je dois être sans toi.
Je graverais ma chair,
A la flamme de l’amour
Et  mes entrailles enlacées
Me porteront à l’échafaud
Déversant les étoiles fanées
Les pleurs inarticulés
Les souffrances inachevées
Et si j’avais le courage,
Je vivrais avec rage.
Déchirant les cieux de mon espace,
Brisant les pieux et les disgrâce
Comme à tes pieds, je viens me coucher
Pardon alors toi qui es
Pardon alors, de n’être rien
Pardon alors je suis un chien,
Pardon alors, de t’aimer
Mais j’ai perdu les mots
Égaré mes emphases
Oublier toutes les phrases
La douleur écorchant mes vers
Tout m’est éphémère
Je rêve de ta lumière
Il n’est plus rien en moi
Que l’envie d’être à toi
Comment lutter encore
Contre l’appel de la mort.
Souffrance partant en guerre
Contre la vie, contre mes vers
Ce ne sont que des maux,
Livrée à tes yeux,
Mélancolie funeste
Qui n’est pour toi que peste.

Écarte toi ma belle,
De cet homme échafaud
De cet homme en lambeaux
Il a le vague dans le sang,
Et la mort comme enfant
Oubli le, si tu peux.
Laisse le mourir, le cœur sur comme bourreau
Il ne se sait pas vivre
Il ne sait plus qui il est
Ses rêves ont péris
Sous les larmes de la vie
Comment te dire, comment s’enfuir
Prisonnier d’un esprit
D’un corps sans merci
Image fébrile d’une envie d’agonie
Fleuron absurde de joie inassouvi
Il te rêve encore chaque nuit
Il te pleure à la lune ce samedi.
Il n’a plus que mépris,
Pour ce qu’il est de lui.
Il a cru ce niais,
Que ton bonheur l’aiderait
Que ton sourire parfait
Serait l’éclat de son retour
Ne soit pas trop cruel.
Il n’y a là plus aucun sens,
Lui-même, goûte son absence
Ne sachant comment t’avouer
Que sa raison va le quitter

21/06/2009


Retour sur manteau de nuit

Retour à l'hymne au lilas


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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 15:17


J'ai marché dans les déserts de mots
J'ai erré dans des cœurs sans nom
J'ai souffert à l'ombre de leurs joies
J'ai pleurer, trempé mes draps de soie

Des quelques mots que j'ai gardé
Ceux que mon âme n'ont pas souillé
J'aimerai à ton amour les confier
J'aimerai me perdre dans tes eaux

Aujourd'hui, lorsque sonne ton prénom
Je t'imagine: magnifique, douce et apaisée

Je souhaiterais faire de ta vie un jardin
Que tes rêves prennent vie chaque matin.
Que chacun de tes jours soit une fête
Car tu es fleur, et moi poète



21/04/2009




Retour sur Manteau de Nuit

Retour à l'Hymne au Lilas

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 01:11

Rusé renard cherche une rime
Rusé renard pleure pour son crime
Où est-elle donc ma belle danseuse?
Où sont ses mots, est-elle peureuse?
Que t'ai-je fait? Ô muse ingrate
T'aurais-je trahi de trop d'amour
Aurais-je manqué à mon serment
Ou bien
Serais-tu donc jalouse de sa beauté?
 Ô dis moi que ce n'est qu'un mauvais tour
Et que demain d'une ombre délicate
Tu berceras les mots que je veux lui dédier
Tu enchanteras le cœur de ma bien-aimée
Tu hurleras son nom, porteras son trophée
Car c'est au crépuscule que le cœur battant
Je lui offre mon âme, ainsi que mon sang
Ô muse ingrate, ta puérile sanction
Ne saurait me priver de l'éclat de son nom
Ô fée ingénue, maîtresse d'inspiration
Je trouverais bien en elle la force et la passion
De lui dire chaque jour à l'envie
Que sans elle ma vie est un sursis
Que pour elle il n'est rien de trop beau
Qu'avec elle je respire à nouveau



09/04/2009


Retour sur Manteau de Nuit

Retour à Hymne au Lilas
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 01:08


J'ai le mot lourd et la gorge asséchée
Je cherche la paix, la douceur de tes bras
Je n'ai plus le cœur de vivre sans toi
Je ne ressens plus que l'émoi
De ton souffle, de ta voix
Je ne rêve que de la douceur de tes draps
Je ne veux plus rien d'autre que t'aimer.

Ton absence est un chemin de croix
Je ne ressent plus que le froid
Et mon sang ne cesse de sangloter
C'est tout mon être qui viens te réclamer

Des frissons aux tremblements
J'ai hâte de t'étreindre
Enfin, pouvoir t'atteindre
Fermer les yeux un instant
Et les ouvrir sur ton sourire
D'une blague en demi-teinte
Te faire éclater de rire
En un mot comme en cent
Je veux être ton prince charmant.




27/02/2009




Retour sur Manteau de nuit

Retour à l'Hymne au Lilas
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 01:06


J'ai l'mal de terre, j'ai l'mal de l'air
J'ai l'mal de toi quand t'es pas là
Et cette foutue frontière
Qui sait qui l'a mis là

Moi je voudrais qu'on me dise
Qui à pu faire cette géographie
Ma vie sans toi est en sursis
Laisses les dire les salauds, les pourris
Quoi qu'ils fassent, quoi qu'ils disent
C'est l'amour qui a raison
C'est ton coeur
C'est mon coeur
A l'unisson

J'ai l'mal de terre, j'ai l'mal de l'air
J'ai l'mal de toi quand t'es pas là
Et cette foutue frontière
Qui sait qui l'a mis là

Si l'on m'offrait des ailes
Fussent-elles de pâte à sel
Fussent-elles de papier Maché
Elles me mèneraient à tes côtés
Je me ferais ange guerrier,
Derviche pour les faire plier
La rage au ventre, l'amour au coeur
Je n'ai plus aucune peur
Quand il faut être à ton secours
Quand il s'agit de ton amour

J'ai l'mal de terre, j'ai l'mal de l'air
J'ai l'mal de toi quand t'es pas là
Et cette foutue frontière
Qui c'est qui l'a mis là

Si je le tenais celui-là
Je lui dirais bien ce que je pense de tout ça...



25/02/2009




Retour sur Manteau de Nuit


Retour à l'Hymne au Lilas


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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 01:04


C'est toujours face à la mer
Que l'on brise les frontières
Toujours au pied d'une falaise
Que l'on fait reprendre les braises

Pour un jour, pour toujours
Rendons grâce à l'Amour

Encore une nuit sous la lune
Encore un mot sous ma plume
Encore une larme sur les dunes
Ne voir que tes yeux qui s'allument

Pour un jour, pour toujours
Rendons grâce à l'Amour

Main dans la main sur la plage
Allons ensemble à la nage
Vers ces îles de paradis
Renard et Bécasse enfin réunis.



24/02/2009




Retour sur Manteau de Nuit

Retour à l'Hymnes au Lilas
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 01:02
Loin de tout; loin de toi
J'ai peur; j'ai froid
Je t'aime

Envie de tracer la route,
Envie d'être à toi coute que coute
Ton absence c'est ma douleur
Ta présence c'est mon bonheur
Pleurer, c'est sécher de l'intérieur

Loin de tout; loin de toi
J'ai peur; j'ai froid
Je t'aime

Sous le pont mirabeau coule la seine
Dirait un poète pour poser la scène
Pour moi, c'est toi que j'ai dans les veines
Tu m'as débarrassé de toutes mes peines
Pleurer, c'est décharger sa haine

Loin de tout; loin de toi
J'ai peur; j'ai froid
Je t'aime

Ma vie était une parenthèse
Désormais il n'est rien qui me plaise
Que ton sourire, que tes yeux
Que ta peau, que tes voeux.
Pleurer, c'est le plaisir d'etre deux.

Loin de tout; loin de toi
J'ai peur; j'ai froid
Je t'aime



24/02/2009



Retour sur Manteau de Nuit
Retour à Hymne au Lilas
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:56


Quelle fraicheur que ces matins d'hiver
Les yeux étourdis d'une nuit à t'aimer
Le cœur engourdi, incapable de t'oublier
Alors que ton souvenir est né d'hier.

Et j'aimerai le rêve si tu étais chimères
Douce  nymphe pour ta présence altière
J'irai, sur ton ordre, pèlerin céleste
Te cueillir un bouquet de lumière

J'irai aux travers d'enfers dantesques
Quérir pour toi, une berceuse de geste
Graver dans l'absolu la fresque
L'honneur que j'aurai à te plaire...



14/02/2009




Retour sur Manteau de Nuit

Retour à l'Hymne au Lilas
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