19 mars 2010
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J'ai vu le jour sous un grand chêne
Écrasé de puissance et de majesté
Nul n'as su que j'étais né
ni dieux, ni fées sur mon berceau penché
Aucune étoile pour m'éclairer
Ni goutte de pluie pour m'abreuver
La vie est pleine de promesse m'avait-on dit
Elle n'en tient aucune sans poésie
L'âme salie, le cœur trahi
Son don ne fut que mes chaines
Dans les cieux éperdus, tel goéland
Aux horizons lointains des océans
Aussi vaste que soit mes élans
Perdu dans les méandres du tourment
Je reste, encore et malgré tout, un gland!
19/03/2010
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