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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:08

Entre deux clopes chercher à comprendre
Ce que demande un fond de tiroir
À garder dans son ventre les vieilles histoires
Entre deux clopes dans une chambre froide
Imaginer une nouvelle histoire
Un lit moins vide juste pour un soir
Entre deux clopes jeter les images
Qui se raccrochent aux vieilles histoires
Alors ça drague sans se convaincre

Et ce putain de tiroir,
Qui nargue mon petit cœur
Tout tuméfié des autres soirs
Dans cette putain de chambre froide
Les chats qui squattent un lit défait
Pas plus défait que mon gros cœur
Qui se raccroche aux vieilles histoires

Entre deux clopes, un verre de Jack,
Un ciel pourri de prières
Genoux à terre.
Entre deux clopes les rides qui viennent
Et la bougie qui me rappelle
Que la suivante risque de me plaire.
Une dernière clope pour me convaincre
Que le sommeil frappe mes paupières
Et qu'il me reste toujours mes rêves.

25/01/2009

 


Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 23:06

Café Italien Bis / Le Retour Manqué

Il y avait dans la cuisine
(Je n'avais pas déménagé)
Un flottement tenace
Un parfum de vieux café

Il y avait sur la ville
Un petit manteau blanc
Et sur le sèche-linge
Une chaussette esseulée

Entre deux films les rideaux tirés
Comme le soleil était en grève
Un semblant de fausse attente
Et le temps qui se figeait

La porte restait silencieuse
Des rdv comme les habitudes
Qu'il aurait mieux valu taire
Garder l'empreinte du vieux café

Ça me rappelait l'hiver
Et le printemps qui l'attendait
Les journées sans fin
Les idées de fossés

Il y avait la nuit venue
Un téléphone qui apprenait à voler
Et sur le carrelage de la cuisine
Une gamine en colère

Il y avait dans la rue
Un vieux cadavre cabossé
Un souvenir jeté dans la neige
Pour en terminer avec ce café


24.01.2009



Retour sur Les Feuilles du Lilas

Retour sur Des Saisons, des Amours

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 22:57

Il y avait dans le lointain
Une clochette tremblante
Les yeux plissés du matin
Et l'odeur du café italien
Celui qui coule sur la plaque chaude
Et qui roule en gouttes épaisses

Il y avait la première cigarette
Qui retient la première goulée
Le jeans enfilé frais et chiffonné
Les chaussettes éparses
Cachées sous le divan brassé

----

Il y avait les mots qui sont de trop
Et les regards brillants et coquins
Les regards des premiers matins
Et le soleil sous les nuages
Glissant sur le carrelage
Des journées d'automne
Qui se donnaient l'air
De grands matins printaniers
Mais qui n'en étaient pas

Il y avait les mots de trop
De trop mais les mots quand même
Quand les regards
Disaient le contraire

---

Il y avait dans la cuisine
L'habitude qui prenait l'air
La cigarette mouillée dans l'évier
Et l'odeur de la cafetière

---

22/01/2009


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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 22:45
Le Soleil caresse une plage de marbre
Un asile qui retient ma carcasse
Mon sabre jeté là dans le sel s'enlise
Dans le sable qui file entre mes doigts
Mourir!
Reconnaître au Soleil qui ne vient pas
La foi du médiocre dans sa faiblesse
La tourmente d'un savoir qui se fait lâche
De toutes les écumes que mon cœur arpente
Mourir...
A la Lune ma déesse je soupire
Tant d'innocence et de gravats pour l'enterrer
Faut-il donc que le destin s'acharne ?
Mon coeur chante et mes larmes sillonnent les dunes
Mourir
Je vois les voiles qui prennent le large
Et moi, je reste, toujours, tu ne peux pas
Je le saurais, mon cœur aurait cessé de battre
Je n'ai foi qu'en moi, puisque c'est de toi
Mourir
Les vagues viennent me lécher les pieds
Et les voiles au loin ont cessé d'exister
Il n'y a plus rien, pas même le vent du large
Pas même une falaise pour me pousser à tomber
Mourir!
Le vide et la nuit, le chant des Sirènes
J'ai froid, je meurs, il m'en restait donc une boîte
Une bouée de sauvetage, échouée sur la plage
Le silence, le silence, le silence...
Mais mourir...
Encore, je refuse !
Je tiens trop à la vie, et les rochers
M'accrochent aux dernières brises
Le large s'affale à mes pieds, capitule
Mourir
Mon sang vibre, à la garde de mon sabre
J'embrasse le ciel, la vie et l'amour
Fauchée, et pourtant je marche
Je marche, sur l'horizon qui me ramène
(Mourir)
Qui me ramène de là
Ici même où commence cette histoire
Une plage de marbre, le souffle des écumes
Et le Soleil qui glisse, qui coule sur ma peau nue
Mourir
Ailleurs, un autre horizon se teinte
Le sang lie aux nuages la mer houleuse
Qui se joue de toutes les larmes
Qui se roule à mes pieds, et le Soleil
Coule sur ma peau nue

19/11/2008



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